mercredi 27 août 2008

Tour d'Espagne du 30/08 au 21/09

L’équipe Euskaltel Euskadi a décidé de la composition de son 9 pour la Vuelta a España, qui se disputera du 30 août au 21 septembre. L’équipe de Miguel Madariaga alignera les coureurs suivants :
-Igor Antón,
-Mikel Astarloza,
-Koldo Fernández de Larrea,
-Iñigo Landaluze,
-Egoi Martínez,
-Rubén Pérez,
-Alan Pérez,
-Amets Txurruka,
-Iván Velasco.
Jorge Azanza sera le premier remplaçant. Le directeur sportif sur la Vuelta sera Jon Odriozola.
La Vuelta commence ce samedi avec un contre la montre de 7,7 km dans les rues de Grenade.

Un tour qui présente 4 arrivées en altitude (Andorra, Pla de Beret, Angliru et Estación Fuentes de Invierno), ainsi qu’un contre la montre en côté à Navacerrada, l’avant-dernier jour de course. La 5e étape avec arrivée et départ à Ciudad Real, sera le seul chrono individuel pour rouleurs, avec 42 km à parcourir. Un total de 3.133 km qui se termineront à Madrid.

1ère étape :
Euskaltel Euskadi n’est pas passée loin de créer la surprise en ce début de Vuelta a España et n’a échoué que de 8" dans la première journée derrière l’équipe Liquigas. La formation de Miguel Madariaga a réalisé une grande étape en dépassant des équipes comme CSC, Astana ou Caisse d’Epargne. Au kilomètre 3,5, notre équipe a marqué le meilleur temps intermédiaire mais a un peu cédé de temps sur la fin pour finir seconde, à 8" de l’équipe Liquigas. Igor Anton, premier orange à passer la ligne a déclaré "ça a été un effort court mais très intense. La meilleure chose est que la Vuelta est partie et que nous l’entamons d’un bon pied. c’est seulement 8", mais c’était très dur et ça a servir à user les nerfs. Le bilan de la journée est positif. Je sais très clairement que nous devons avancer au jour le jour et essayer de faire les choses du mieux possible".
Demain, dimanche, Euskaltel Euskadi essaiera de jouer son atout Koldo Fernandez qui essaiera de décrocher sa 5e victoire de la saison. Il arrive en bonne forme et "avec envie de se battre. J’ai préparé cette course et la victoire dans la 3e étape de la vuelta a Burgos m’a donné le moral. La Vuelta a España est une bonne occasion pour me mesurer avec de grands sprinters et lutter pour une victoire d’étape".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Pour une équipe comme Euskaltel Euskadi, faire second dans un contre la montre par équipe, revient à une victoire. Les chronos par équipe ne nous ont jamais réussi et nous savions que nous devions beaucoup travailler. Les non-résultats de cette équipe dans ce genre d’étapes semblaient être une constante et il semblait que la 10e place était inaccessible. A Granada nous avons eu la récompense pour le temps que nous avons passé à travailler cet exercice. La seconde place devant de grandes équipes nous donne un moral sans faille pour affronter la Vuelta.
J’ai été surpris par le rendement de la CSC et d’Astana. Je pensais qu’ils arriveraient premier et second en fin de journée. Ce sont 2 équipes habituées à occuper ces deux postes dans ce genre d’exercice. Je pense qu’elles n’ont pas donné leur véritable niveau dans les rues de Granada. Peut-être que la longue saison qu’ils ont faite et le fait qu’ils sont favoris ont joué en contre et qu’ils l’ont payé. De toute façon, je continue à penser que ce sont les équipes favorites pour le triomphe à Madrid. Euskaltel Euskadi doit suivre la ligne de ce travail. Cette semaine, c’est le tour de Koldo Fernandez de Larrea. Sa vitesse doit nous donner nos chances d’une victoire d’étape. Les autres devront garder des forces et de l’énergie pour les moments décisifs : les Pyrénées et les Asturies. Igor Anton est notre candidat au général, mais nous sommes prudent et préférons avancer au jour le jour, sans obsession. "Fuji" est en cours de formation, mais est arrivé très motivé. Et nous ne pouvons pas oublier Landaluze, Egoi Martinez ou Txurruka, des coureurs qui peuvent nous apporter le bonheur. Comme je l’ai déjà dit, il faut avancer au jour le jour.
Classement de la 1ère étape :
1º Liquigas en 8.21
2ème Euskaltel-Euskadi (8")
3º Caisse d’Epargne à 0.0

2ème étape :
Alejandro Valverde (Caisse d’Epargne) remporte la seconde étape de la Vuelta a España, disputée sur 176 km entre Granada et Jaén. Grâce aux 20" de bonification acquises sur la ligne, il prend le maillot jaune à Pozzato (Liquigas). Euskaltel Euskadi a tenté de se battre pour la tunique d’or avec Egoi Martinez qui est sorti dès le départ. Il était dans l’échappée du jour, a lutté pour arriver en solitaire en tentant d’accumuler les bonifications intermédiaires pour surprendre Pozzato, Bennati et Valverde. Egoi n’a pas pu accrocher une broche d’or à son effort, mais après le grand chrono par équipe d’hier, il a encore montré qu’Euskaltel Euskadi est à fond dans la course. Comme récompense, Egoi Martinez partira de Jaén avec le maillot blanc de leader du combiné.
Déclarations d’Egoi Martínez :
" Nous sommes partis de Granada avec l’intention de surprendre et d’endosser le maillot jaune. Nous savions que ce serait compliqué, mais celui qui n’essaie pas ne gagne pas. L’objectif était de prendre du temps sur le peloton , de prendre les bonifications intermédiaires et de lutter pour arriver échappé sur la ligne ou que la Liquigas ou la Caisse d’Epargne ne gagnent pas. Nous sommes restés à mi-chemin, mais l’étape d’aujourd’hui indique beaucoup de choses sur l’équipe et sur notre motivation. Nous sommes conscient que pour une arrivée de style, nous n’avons pas sur cette Vuelta de coureurs capables de s’imposer, c’est pour cela aussi que Landaluze a tenté sa chance dans les derniers kilomètres. Si on attend la fin, c’est quasiment impossible de doubler Valverde ou Rebellin. Depuis la fin du Tour, je n’ai pas trop pensé au vélo, mais je suis en forme et j’ai envie de faire une bonne Vuelta".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Un phénomène
Du point de vue d’un préparateur physique, c’est difficile de trouver une explication au rendement d’un cycliste qui est capable de gagner en mars, avril, mai, juin, juillet, août... En plus, il remporte des courses de grand niveau, comme Liège-Bastogne-Liège, une étape et le général du Dauphiné, une étape du Tour de France, la Clasica San Sebastian... Il arrive à se maintenir en forme pendant toute la saison et à accumuler des victoires pour remplir un grand palmarès.
C’est peut-être difficile à comprendre, mais je le comprends parfaitement. Il n’y a qu’une réponse : nous sommes face à un phénomène, un homme hors du commun, capable de cadenasser une course et d’imposer son impressionnante condition à tout moment. S’il lui reste encore des forces pour disputer la victoire finale de la Vuelta a España, j’enlèverai mon chapeau parce que ce sera impressionnant. En ce qui concerne Euskaltel Euskadi, nous sommes partis de Granada à Jaén avec l’objectif d’intégrer une échappée et, pourquoi pas, de prendre le maillot jaune. Une chance unique jusqu’ici pour nous que nous ne voulons pas rejeter. Egoi Martinez a été combattif et très généreux. Ca n’a pas été possible et nous ne sommes pas leaders, mais nous sommes à fond dans la Vuelta. Quant au sprint, la dureté a fait que Koldo Fernandez de Larrea n’a pas pu le disputer. Il aura d’autres possibilités. Le résultat du chrono par équipe nous a transformés en protagonistes pour tous les classements de cette course. Cela nous indique que le travail réalisé jusqu’à l’épreuve a été bon et que nous tentons de réaliser des choses importantes dans la Vuelta.
Classement de la 2ème étape :
24ème ANTON Igor (2")
34ème PÉREZ Alan
38ème LANDALUZE Iñigo
39ème PÉREZ Rubén
50ème MARTÍNEZ Egoi
62ème VELASCO Ivan
82ème ASTARLOZA Mikel
102ème FERNANDEZ DE LARREA Koldo (31")
111ème TXURRUKA Amets (57")

3ème étape :
Tom Boonen (Quick Step) remporte le sprint de la 3e étape de la Vuelta a España, disputée entre Jaén et Cordoba, sur 168,8 km et une température supérieure à 35° C. Le sprinter d’Euskaltel Euskadi, Koldo Fernandez de Larrea a tenté sa chance pour la victoire d’étape et s’est classé 4e, derrière Boonen, Daniele Bennati (Liquigas) et Erik Zabel (Milram). La journée a été marquée par la longue échappée de Manuel Ortega (Andalucia Cajasur). Grâce aux bonifications, Daniele Bennati devient le nouveau leader de la course. Euskaltel Euskadi garde la seconde place au classement par équipe et Egoi Martinez reste vêtu du maillot blanc de leader du combiné.
Déclarations de Koldo Fernandez de Larrea :
"Quand nous sommes partis de Jaén, je ne savais si j’arriverais à passer la côte de San Jeronimo et au final, j’ai disputé la victoire d’étape. C’est dommage que j’ai du freiner dans la chicane qu’il y avait à 1 km de l’arrivée, à ce moment là j’ai perdu toutes les chances de victoire. Si je ne freinais pas j’allais au sol, mais les mètres que j’ai perdus sont irrécupérables dans un sprint avec Boonen, Bennati et compagnie. L’italien a bien attaqué, je ne crois pas qu’ils se soit précipité, mais le belge est très fort et il est un candidat sérieux pour gagner d’autres étapes. De toute façon, chaque sprint est un monde à part et celui de demain sera différent. Il faudra retourner à la bataille, j’espère arriver mieux placé dans les derniers mètres et ne pas commettre d’erreur".
Déclarations d’Iñigo Landaluze :
"J’ai tenté de surprendre le peloton dans la dernière montée. Je me sentais bien et j’ai tenté ma chance, mais ils ne m’ont pas laisser prendre ne serait-ce qu’un mètre. En plus, dans ma roue, Rebellin et Valverde sont sortis, du coup l’échappée était pratiquement impossible. Cette semaine, nous devons jouer la carte Koldo, aujourd’hui il a démontré qu’il est bien et en position de remporter une victoire d’étape. Demain, il essaiera sûrement à nouveau de prendre sa chance et nous devrons l’accompagner dans les moments décisifs".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Premier sprint pur
Dans l’étape qui arrivait à Cordoba, nous avons pu vivre le premier sprint pur de la Vuelta a España 2008. L’arrivée à Jaén ne correspondait pas à ce concept, c’était quelques derniers mètres pour des hommes rapides comme Valverde ou Rebellin, des coureurs qui se défendent de façon excellente dans des rampes d’un certain pourcentage. A Cordoba, c’était une véritable arrivée pour les rois de la vitesse. La liste des sprinters présents sur la Vuelta est un véritable luxe. Le triomphe a été pour Tom Boonen, un cycliste qui a un palmarès impressionnant. Le second est Daniele Bennati, la sensation du Giro d’Italie ces dernières années. Troisième, un coureur mythique du peloton, Erik Zabel. Et derrière ce triplet, Koldo Fernandez de Larrea, l’homme fort d’Euskaltel Euskadi dans cet exercice. Il a été très fort et j’ai le sentiment qu’il va décrocher une victoire. Le déroulement d’un sprint comporte plusieurs phases, parmi lesquelles le placement est un axe principal. A 5 km de l’arrivée, le sprinter doit avoir une bonne position, jamais loin des 30 premières places du peloton. Au passage à la pancarte des 3 km, il doit gagner des places et se trouver autour de la 20e position. Une place où il sera proche de la tête mais où la pression ne sera pas insupportable. Avoir un petit moment de relaxation à ce moment est primordial. A un kilomètre, le sprinter entre en jeu pleinement. Il doit gagner des places pour se situer 4e ou 5e. A cet instant devraient entrer en jeu le lanceur, donnant un ultime point d’appuis à son leader. A partir de là, le sprinter doit calculer sa distance et ne pas douter.
A cette théorie, il faut ajouter d’autres éléments, comme le rang du sprinter. Boonen, par son palmarès et sa carrière, peut arriver à réaliser cela plus facilement, avec moins d’opposition des rivaux. Peut-être est-ce plus facile que pour Koldo, qui avec un triomphe sur la Vuelta obtiendrait sa première victoire sur une grande course ce qui donnerait plus de brillant à son statut. Le jour où il s’impose sur une grande course, alors il obtiendra plus de respect de la part de ses adversaires et il aura plus de chance de gagne.
Classement de la 3ème étape :
4ème FERNANDEZ DE LARREA Koldo (0")
52ème PÉREZ Alan
54ème ANTON Igor
58ème MARTÍNEZ Egoi
71ème ASTARLOZA Mikel
72ème LANDALUZE Iñigo
73ème VELASCO Ivan
110ème TXURRUKA Amets (5'53")
115ème PÉREZ Rubén (7'25")

4ème étape :
Daniele Bennati (Liquigas) remporte au sprint la 4e étape de la Vuelta a España, disputée entre Cordoba et Puertollano, sur 170,3 km et des températures proches des 36° C. Le sprinteur d’Euskaltel Euskadi, Koldo Fernandez de Larrea est à nouveau entré dans la lutte pour la victoire et a terminé 3e, derrière Bennati et Tom Boonen (Quick-Step). Une chute à 3,1 km a généré de nombreuses cassures à l’arrivée, mais Euskaltel Euskadi a donné une leçon de concentration et a entré tous ses hommes dans les premiers groupes. Ainsi, Igor Anton, avec son co-équipier Alan Perez a pris 12 secondes à Alberto Contador, Carlos Sastre et Alejandro Valverde.
Déclarations de Koldo Fernandez de Larrea :
"Je reparts de Puertollano avec la même sensation que celle que j’avais en quittant Cordoba, je pense que je peux être plus près de la victoire. Je ne me suis pas bien placé et même si je suis bien remonté, il était impossible de rattraper Bennati. Je me sens bien, mais je n’arrive pas à me placer dans de bonnes conditions au bon moment pour pouvoir lutter pour la victoire. Rester derrière Bennati et Boonen n’est pas une consolation. Ce sont deux excellents coureurs et j’ai beaucoup de respect pour leur carrière, mais je suis venu pour gagner une étape et tout ce qui ne sera pas la première place ne me convient pas. Maintenant il ne faut penser qu’à Toledo, journée où il devrait y avoir un sprint et où il faudra à nouveau essayer".
Déclarations d’Igor Anton :
"Demain, c’est le contre la montre de Ciudad Real. Ce n’est pas ma spécialité préférée et en plus le terrain n’est pas adapté à mes caractéristiques. C’est un tracé qui convient assez bien aux spécialistes, où ils pourront emmener un gros braquet. Le point positif c’est que je me sens bien, mieux qu’en 2007, et ça m’encourage. Je n’ai pas sorti la calculatrice, mais si je perds moins de 3 minutes, le bilan sera positif. De toute façon, il faudra voir comment se déroule la journée et je ne veux pas faire trop de pronostics. Je partirai concentré et j’essaierai de faire du mieux possible. J’ai l’espoir d’arriver dans les Pyrénées et surtout dans les Asturies dans de bonnes conditions, mais d’abord il faut passer l’examen de Ciudad Real".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Chaleur insupportable
Une autre journée de grosse chaleur, avec beaucoup d’eau. Nous avons circulé sur les routes entre Cordoba et Puertollano sous des températures qui approchaient les 40°. Inutile de dire que tous les bidons que nous avions dans les voitures d’assistance ont été utilisés. Dans le premier véhicule, nous avions une glacière avec 60 bidons. Dans le second idem. En plus, au ravitaillement, nous avons récupéré encore 40 bidons dans le véhicule d’appuis. Au total nous avons consommé près de 210 bidons. Tenant compte du fait que nous avons 9 coureurs en course, faites vous-même le compte : plus de 20 bidons par coureur. Dans chaque bidon, on met un demi litre, ainsi, Igor, Mikel, Egoi, Iñigo et compagnie ont bu plus de 10 litres chacun, ce qui est assez élevé pour 4 heures et demi d’effort.
Des journées aussi chaudes impliquent du travail supplémentaire pour les masseurs. Quand il fait une telle canicule ils doivent préparer une énorme quantité de bidons. Certains d’eau, d’autres de sels, d’aliments liquides... Quand le thermomètre passe les 30°, il est difficile que les coureurs mangent trop. Ils préfèrent un ravitaillement plus mou, avec des aliments peu pâteux et faciles à digérer. Une manière rapide et fraiche de ne pas perdre d’énergie et d’avoir les réservoirs toujours pleins. Les masseurs font de leur mieux pour accomplir ce travail.
Pour le reste, l’étape de Puertollano s’est passée comme prévu. Un coureur de l’équipe locale, Andalucia Cajasur, s’est échappé. Ils courent à domicile et doivent se montrer. Les sprinters présents sur la Vuelta a España ont un grand niveau et nous étions tous conscients que leurs équipes allaient contrôler la course et qu’on n’échapperait pas au sprint massif. Dans cette lutte finale, Bennati s’est proclamé vainqueur et Koldo Fernandez de Larrea a gagné une place par rapport à la veille. Koldo a terminé 3e derrière Bennati et Boonen, deux grands cyclistes. Le coureur basque ne manque pas de forces pour s’imposer, mais sont placement reste à améliorer. Je suis convaincu que le jour où il se place bien, il gagnera en grande pompe.
Demain, mercredi, c’est le chrono de Ciudad Real, premier jour où les écarts seront importants. C’est un parcours plat, pour spécialistes, des gens capables d’emmener du braquet. En notre faveur, joue le fait que les favoris pour disputer la victoire finale de la Vuelta a España ne correspondent pas à ce type là. Contador, Sastre, Valverde... se défendent bien contre les aiguilles de la montre, mais ils ne sont pas des spécialistes. La seule chose que je sais clairement, c’est qu’Igor Anton arrive bien. Il perdra du temps, mais ce ne sera pas plus que ce qu’on espère.
Classement de la 4ème étape :
3ème FERNÁNDEZ DE LARREA Koldo (0")
19ème PÉREZ Alan (7’’)
21ème ANTON Igor
28ème PÉREZ Euskaltel Euskadi à 16’’
30ème TXURRUKA Amets (19’’)
31ème MARTÍNEZ Egoi
37ème ASTARLOZA Mikel
68ème LANDALUZE Iñigo (42’’)
78ème VELASCO Ivan

5ème étape :
Levi Leipheimer (Astana) remporte la 5e étape de la Vuelta a España, une contre la montre plat de 42,5 km autour de Ciudad Real, et a pris le maillot jaune à Daniele Bennati (Liquigas). Igor Anton a réalisé un grand travail et a fait le 38e temps, à 2’35 du vainqueur. Mikel Astarloza a terminé 37e à 2’33. Suite à cette bonne étape, Igor se situe à la 12e place au général, à 2’17 du nouveau leader Levi Leipheimer.
Déclarations d’Igor Anton :
"Ca a été un effort énorme. C’était un terrain très compliqué pour moi et j’ai réalisé un temps dont je suis satisfait. C’était un tracé avec de longues lignes droites, où il fallait un gros développement, mais j’étais très concentré et en souffrant, j’ai réalisé un bon chrono. J’étais très concentré et je me suis vidé. Je fais un bilan positif de la journée. Je dois continuer comme cela, petit à petit, sans regarder plus loin que la prochaine étape. Je crois que c’est ainsi qu’il faut affronter cette Vuelta. Nous allons bientôt arriver dans les Pyrénées, avec le moral et l’envie de bien faire les choses".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Mention très bien
Igor Antón a largement accompli l’objectif de ces 5 premiers jours de la Vuelta a España. "Fuji" ne ressent aucune pression. Nous savons qu’il est bien, nous voulions passe ces jours tranquille et qu’il fasse le chrono du mieux qu’il pouvait. Epreuve accomplie.
La concentration a été le mot clé. Un coureur, pour pouvoir briller dans un chrono comme celui de Ciudad Real, doit être concentré sur l’effort et non sur la souffrance. Si il se centre sur la souffrance, il se perd et n’optimise pas le rendement. A partir de là, Igor Anton a pu se vider et a fait un chrono sensationnel, perdant peu de temps par rapport aux grimpeurs. Il a réussi son premier test important avec mention très bien. Maintenant arrivent les Pyrénées. Nous devons être prudents et tranquilles, jusqu’ici Alberto Contador, Carlos Sastre et Alejandro Valverde on montré qu’ils sont supérieurs à lui. Comme commentaire général de la course, je pense que personne n’a raté son chrono, tous les leaders sont à leur place. Cela fait que nous aurons une course captivante et très ouverte. Il ne faut pas oublier, et je le maintiens depuis le début, que la formation qui doit commander la course est Astana. Par son leader te par son équipe, les coureurs de Bruyneel doivent prendre la barre. En plus, avec Levi Leipheimer vêtu de jaune, la tête du peloton sera bleue.
Classement de la 5ème étape :
37ème ASTARLOZA Mikel (2'32")
38ème ANTON Igor (2'35")
56ème PÉREZ Rubén (3'10")
76ème MARTÍNEZ Egoi (3'39")
83ème PÉREZ Alan (3'54")
84ème TXURRUKA Amets (3'59")
117ème LANDALUZE Iñigo (5'24")
149ème FERNANDEZ DE LARREA Koldo (6'40")
158ème VELASCO Ivan (7'31")

6ème étape :
Paolo Bettini (Quick Step) remporte la 6e étape de la Vuelta a España, disputée entre Ciudad Real et Toledo, sur 151,2 km. La journée a été marquée par le vent de côté qui a engendré beaucoup de nervosité au sein du peloton, avec de nombreuses cassures et chutes. Pour Euskaltel Euskadi, ça a été une journée compliquée, avec des creuvaisons dans la partie finale de la course qui ont obligé les coureurs de Jon Odriozola à être attentifs. Igor Anton est parvenu a passer les situations délicates grâce à l’appuis de ses co-équipiers. Mikel Astarloza, Egoi Martinez, Iñigo Landaluze et Ivan Velasco ont escorté le grimpeur basque jusqu’à la ligne d’arrivée afin qu’il la franchisse en même temps que les autres favoris. L’arrivée était située en haut d’une petite côte de 150 mètres où Bettini a montré sa puissance. Grâce aux bonifications obtenues au cours de la journée, Sylvain Chavanel (Cofidis) est devenu le nouveau maillot jaune de la Vuelta, avec 10’’ d’avance sur Levi Leipheimer (Astana). Igor Anton est passé devant Tom Boonen au général et se retrouve 11e à 2’27 du leader.
Bilan de Jon Odriozola, après une semaine de course
Une première semaine positive.
Je dois faire un bilan de cette première semaine de la Vuelta et il est positif. Nous pensions que nous serions plus en retard. Nous sortons renforcés, avec un gros moral et avec les pieds sur terre. Cela ne doit pas trop nous émouvoir. Il y a des gens dangereux comme Contador, Valverde, Sastre, Gesink, y compris Chavannel qui peut faire beaucoup ave le maillot sur le dos.
Cette Vuelta a un scénario défini. Contrôle d’Astana sur la course, que nous tenterons de casser au final, mettant à profit le marcage entre CSC, Caisse d’Epargne et Astana. Personnellement, je suis très content du travail de l’équipe. Ils entourent bien Igor qui est notre leader. En même temps, ils aident Koldo autant que possible dans les sprints. A partir de maintenant, arrive notre terrain avec le col de La Rabassa à l’horizon. Il montrera les vraies possibilités d’Igor et des autres. La journée de repos est compliquée. Jusqu’ici nous n’avons rien vu. Nous allons maintenant voir le jeu de chacun et nous saurons si Contador est si fort. Si Valverde l’est aussi. Si Sastre est venu comme il était au Tour et s’il peut entrer parmi les favoris. Nous verrons un Igor Anton qui va nous faire rêver à beaucoup de choses dans cette Vuelta a España, dans laquelle une erreur est impossible à récupérer. Il y a trop d’égalité.
Le pire terrain, nous l’avons passé. Il y aura Zamora et Valladolid, mais nous avons une équipe forte, avec Mikel Astarloza, Egoi Martinez et Iñigo Landaluze qui le surveilleront comme ils l’ont fait jusqu’ici. Un autre ennemi guette le peloton : nous passons de la chaleur au froid. Un refroidissement peut coûter cher à un coureur.
Classement de la 6ème étape :
21ème Igor Anton (06")
30ème Egoi Martinez
40ème Ivan Velasco
72ème Mikel Astarloza (24")
74ème Koldo Fernandez De Larrea
89ème Ruben Perez (32 ")
108ème Amets Txurruka (1'51")
140ème Iñigo Landaluze (4.'00")
142ème Alan Perez

7ème étape :
Alessandro Ballan (Lampre) s’est imposé dans la 7e étape de la Vuelta a España, une exigeante journée pyrénéenne de 225 km entre Barbastro et La Rabassa (Andorre). L’étape comprenait 4 ascensions : Montllobar (2e Cat), Faidella (3e Cat), La Rabassa (1e Cat) et à nouveau La Rabassa (Hors Cat). Euskaltel Euskadi a doublement joué les premiers rôles. D’une part, Iñigo Landaluze était dans une échappée avec Xavier Zandio, Marc de Maar, Gianni Meersman et Alessandro Ballan, vainqueur de l’étape. D’autre part, Igor Anton a passé la ligne d’arrivée avec les autres favoris pour les premières places du général, à l’exception d’Alberto Contador (Astana) qui est arrivé avec 5 secondes d’avance.
Déclarations d’Iñigo Landaluze :
Ca a été une étape terrible. Nous avons dépassé les 5000 mètres de dénivelé, ce qui montre bien le genre de journée que c’était. Il n’y a pas eu que les cols, mais aussi le fait qu’il n’y a pas eu un mètre de plat à partir de l’ascension de Montllobar. Je pense qu’un seul passage à La Rabassa aurait été suffisant. En plus la météo n’était pas au rendez-vous et ça a été d’autant plus dur. J’ai réussi à entrer dans la bonne échappée, mais Ballan était très fort et il a été impossible de le suivre. Dans le premier passage à La Rabassa, j’ai eu un moment difficile mais je me suis vite récupéré et j’ai attaqué dans la descente pour tenter de surprendre. J’ai pris un peu d’avance, mais Ballan n’a pas baissé les bras. C’est dommage, mais il faudra continuer à essayer".
Déclarations d’Igor Anton :
Ca a été une étape très dure pour tout, pour le kilométrage, pour les cols, pour le temps... Je pense qu’il était important de ne pas coincer et d’être avec les meilleurs. La première étape de montagne et en plus après le jour de repos, c’était doublement dangereux. Je suis content parce que je suis arrivé avec le groupe des favoris. Il y avait beaucoup d’égalité, personne n’a voulu montrer ses cartes, c’est tôt. Contador a réussi à prendre quelques secondes et a montré qu’il est bien. Carlos Sastre et Leipheimer ont été à leur place. Je dois continuer ainsi, je suis prudent et en plus il reste beaucoup d’étapes. Demain, nous aurons un nouvel examen".
Le mot d’Amets Txurruka
J’écris ces ligne en tombant sur le lit, quelle étape crevante c’était ! Toutes les conditions se sont réunies pour que la journée soit des plus exigeantes. Le kilométrage, les cols, l’eau et le froid, un cocktail létal. Nous avons parcouru 230 km en incluant la partie neutralisée. Landaluze m’a aussi dit que nous avons franchi la barre des 5000 mètres de dénivelé, un nombre considérable. A Barbastro nous avons pu profiter d’un jour de repos et récupérer des forces. Et bien, nous avons déjà dilapidé tout ce que nous avions pris. La dépense énergétique a été grande.
Conscient de toutes ces adversités, j’ai pas mal mangé pendant l’étape. Des brioches à la confiture, des gâteaux de cheveux d’anges, des barres énergétiques, des morceaux de fruits comme des bananes et des pommes, des gels, un bidon d’aliment, des sels, ça réchauffe dans le dernier col pour supporter le froid... A 5 km de l’arrivée je pensais que je n’arriverais pas en haut. J’étais totalement vidé et j’ai passé la ligne avec la nausée. J’ai parlé avec quelques co-équipiers et ils m’ont dit la même chose. La pluie et le froid nous ont épuisés. Après l’étape, nous prenons des céréales et du yaourt au gouter et un bon plat de pâtes au diner. Après être arrivé vidé à l’arrivée, les réservoirs de glucose acceptent plus qu’à l’habitude. Aussi je suis optimiste pour l’étape avec le final à Pla de Beret. Pendant la Vuelta je me sens bien. Aujourd’hui, j’ai même essayé de sortir à plusieurs reprises sur la route de l’Andorre. J’espère trouver la bonne échappée ou donner tout mon soutien à Igor Anton qui réalise une excellente Vuelta.
Classement de la 7ème étape :
6ème ANTON Igor (2'50")
21ème MARTÍNEZ Egoi (3'48")
40ème TXURRUKA Amets (9'37")
46ème LANDALUZE Iñigo (9'59")
65ème ASTARLOZA, Mikel (17'12")
66ème PÉREZ Rubén
67ème VELASCO Ivan
106ème PÉREZ Alan (29'55")
122ème FERNÁNDEZ DE LARREA Koldo

8ème étape :
David Moncoutié (Cofidis) s’impose en solitaire dans la 8e étape de la Vuelta a España, disputée sur 151 km entre Andorra et le col de Pla de Beret (e Cat), après avoir passé les cols de Canto (1e Cat), Enviny (2e Cat) et la Bonaigua (1e Cat). L'équipe Euskaltel Euskadi a pris l’initiative au cours de la journée et, avec Mikel Astarloza et Amets Txurruka, a réalisé la sélection dans le groupe principal pendant l’ascension de la Bonaigua, sommet le plus haut de la Vuelta. Igor Anton a réalisé une très bonne dernière ascension et a passé la ligne d’arrivée en 4e position, avec Alejandro Valverde (Caisse d’Epargne) et Alberto Contador (Astana). Au classement général, Levi Leipheimer (Astana) est le nouveau leader, et Fuji remonte à la 6e place.
Déclarations d’Igor Anton :
J’ai terminé l’étape assez entier. La Bonaigua est un col que je n’aime pas beaucoup. Je l’ai déjà monté dans une Vuelta a Lérida et c’est une ascension au cours de laquelle j’ai la sensation qu’il me manque quelque chose, je ne sais pas comment l’expliquer. Je ne me suis jamais senti à l’aise, on monte à plus de 2000 mètres d’altitude... Ca ne me va pas. Pla de Beret non plus n’est pas une montée qui s’adapte beaucoup à mes caractéristiques, moi j’aime que les rampes piquent plus, mais je me suis bien défendu. Je suis arrivé avec Contador et Valverde, aussi je suis content. Contador attaque avec beaucoup de gaz et moi je ne suis pas si explosif. J’ai accéléré à mon rythme et je les ai rattrapés, j’avais de bonnes sensations et j’avais confiance en mon rythme. Il faudra faire attention à l’étape de demain qui sera assez nerveuse. Pour l’instant je ne pense pas aux Asturies, je pense à Sabiñanigo".
Le mot de Jon Odriozola :
L’étape de Pla de Beret m’a laissé un bon goût dans la bouche. Euskaltel Euskadi a été la seule équipe à parier sur la victoire. Nous, nous avons fait notre course et nous avons tenté de l’amener sur notre terrain. Dans la montée à La Bonaigua, Mikel Astarloza a réalisé un grand travail de sélection. Dans les 3 derniers kilomètres de ce col Amets Txurruka a pris la relève. Nous avons assumé le poids de la course d’une manière intelligente, sans dépenses excessives. Nous n’allons pas travailler pour rien. La journée s’est déroulée au train-train et nous ne pouvions pas nous permettre de laisser trop de marge à Moncoutié pour la victoire d’étape et il n’était pas non plus intéressant pour nous qu’au pied de Pla de Beret, arrive un groupe de 60 coureurs. Aussi, avons-nous décidé de durcir la course. Igor Anton nous a dit qu’il allait bien et que certains étaient prêt à lâcher. La Vuelta peut se jouer à quelques secondes, il fallait donc profiter de la double occasion.D’un côté nous nous rapprochions de Moncoutié et nous pouvions lutter pour la victoire d’étape. De l’autre, nous pouvions gagner des place au général. Fuji maintenant est 6e. Notre stratégie cependant allait plus loin. A un moment, j’ai vu la possibilité que Contador et Igor Anton s’en aillent seuls. Valverde a eu des moments difficiles et il s’en est fallu de peu pour le décrocher. Ainsi, la situation aurait été très positive pour nous, l’entente aurait été totale. Il s’en est fallu de peu, dommage. Je suis très fier de l’équipe et je pense qu’elle continuera à nous donner du bonheur".
Classement de la 8ème étape :
4ème ANTON Igor (34")
25ème TXURRUKA Amets (2'55")
27ème MARTÍNEZ Egoi
70ème ASTARLOZA Mikel (11'43")
74ème PÉREZ Rubén
75ème VELASCO Ivan
98ème PÉREZ Alan (19'00")
135ème LANDALUZE Iñigo (23'15)
138ème FERNANDEZ DE LARREA Koldo (23'15")

9ème étape :
Egoi Martinez a revêtu le maillot de leader au terme de la 9e étape de la Vuelta, qui emmenait le peloton hors des Pyrénées, sur un parcours de 200 km, entre Vielha et Sabiñanigo. Après la médaille d’or de Samuel Sanchez à Pékin, la fête est de retour au sein de l’équipe Euskaltel Euskadi, avec un autre événement historique : le premier maillot de leader dans une grande course. Cette fois, c’est Egoi Martinez, navarrais de 30 ans, qui vit "un moment agréable tous les deux ans". Il y a eu beaucoup de suspens, parce qu’après le triomphe de l’échappée du jour, le peloton devait arriver avec plus de 6 minutes de retard pour prendre le maillot. Greg Van Avermaet (Silence Lotto) a gagné le sprint entre les 12 échappés du jour. Il a été le plus rapide sur la ligne d’arrivée à Sabiñanigo, "La porte des Pyrénées", devant Davide Rebellin (Gerolsteiner) et Juan Antonio Flecha (Rabobank). Avec l’oeil sur la montre, Egoi a compté seconde après seconde, en souffrant. C’est le meilleur prix de sa carrière depuis qu’il a débuté en 2002. Astana n’a pas laissé sa peau à la poursuite des échappés, Caisse d’Epargne non plus. Au final, le peloton arrive à 6’45". Egoi y est arrivé. "Revêtir le maillot jaune est un rêve, quelque chose de très grand", répétait-il. Et revoilà la fête au sein de l’équipe, la seconde en moins d’un mois. La première avait la couleur or de la médaille de Samuel Sanchez, la seconde trouve la même couleur dans le maillot d’Egoi Martinez. Le navarrais est devenu le 7e leader de la Vuelta depuis son départ à Granada. Levi Leipheimer (Astana) passe à la seconde place, à 11", et son co-équipier Alberto Contador à la 3e, à 32". Igor Anton, Valverde et Sastre reculent d’une place sans perdre de temps. Ce fut une attaque nerveuse, avec beaucoup d’attaques dès le départ. Peu importe que l’étape commence avec l’ascension du col du Tunel de Viella, ni que le parcours fasse 200 km avec 4 cols, ni que ce soit un casse-pattes avec d’incessantes montées et descentes. Le col de la Espina (2e Cat) a sélectionné 12 coureurs, dont Egoi Martinez et Alan Perez, Xabier Zandio (Caisse D’Epargne), Juan Antonio Flecha (Rabobank), David Moncoutié (Cofidis), Damiano Cunego (Lampre) et Davide Rebellin (Gerolsteiner).
Moncoutié s’est assuré le maillot de la montagne en passant en tête les cols de la Espina (2e Cat), La Foradada (3a) et Serrablo (1a). A ce dernier sommet, l’échappée est passée avec 6’ d’avance. Après, une descente longue, une éternité, dans un bois avec un million de virages, l’échappée est arrivée à Sabiñanigo pour changer de leader. Il n’y avait pas eu de trève. Il restait 15 km. Alan Perez, le deuxième homme d’Euskaltel Euskadi dans l’échappée, a sacrifié ses possibilités de gagner l’étape pour aider son co-équipier. Il n’a pas arrêté jusqu’à ce qu’Egoi Martinez lui-même prenne la tête dans un contre la montre jusqu’à l’arrivée. Il a suivi toutes les attaques, jusqu’au sprint, où Cunego a attaqué à droite avec l’envie de montrer qu’il est bien présent sur la Vuelta. Mais un jeune belge de Silence Lotto a réussi à voler la victoire a des coureurs aussi expérimentés que Davide Rebellin. Le gamin a acquis la 4e victoire de son palmarès, la seconde de la saison. Commençait alors le doux calvaire d’Egoi Martinez. Les 6’ jusqu’à la gloire. Ca valait la peine d’attente un déluge de bonheur.
Déclarations d’Egoi Martinez :
"C’est un moment très doux pour moi. J’ai l’habitude d’avoir un bonheur tous les deux ans et c’est aujourd’hui. Cette année, nous avons eu deux grandes joies à Euskaltel. Samuel (Sanchez, avec l’or olympique) a offert un bon moment à l’équipe il y a peu et aujourd’hui j’en offre un autre". Il a voulu remercier son co-équipier Alan Perez pour l’aide qu’il lui a apporté dans les derniers kilomètres de l’étape. "L’équipe est faite pour que Koldo gagne une étape au sprint et qu’Igor monte sur le podium. Je suis leader parce que j’ai pris l’échappée, parce que d’autres n’ont pas voulu rouler et parce que dans les étapes précédentes je n’avais pas perdu beaucoup de temps". Le souvenir qu’il gardera de cette journée, sera "la joie de mes co-équipiers, cela indique que nous l’avons fait tous ensemble" conclut-il.
Le mot d’Igor Gonzalez de galdeano :
La récompense est arrivée
Egoi Martinez est un cycliste qui réalise une grande saison. Il a débuté son calendrier en mars, au Tirreno Adriatico, et déjà il a produit un grand rendement. Sans avoir comme objectif d’arriver dans des conditions optimales à la Vuelta al Pais Vasco, il a montré un grand niveau dans cette course, remportant le grand prix de la montagne et le titre du coureur le plus combattif de l’épreuve. Fidèle à sa route, il est allé sur le Tour de France et a réalisé un grand Tour. Après avoir été papa en août, il est arrivé sur la Vuelta a España et y conquiert le maillot jaune, le premier de l’histoire d’Euskaltel Euskadi. La force d’Egoi c’est sa combativité. C’est un homme d’échappées difficiles, dur comme un roc, qui sauve l’équipe de situations compliquées. A Sabiñanigo il obtient sa plus que mérité récompense, après la seconde place obtenue à l’étape de Prato Nevoso sur le Tour de France, journée où il aurait mérité la victoire. Mais ce que je veux le plus souligner, c’est que cet exploit d’Egoi est le fruit du travail de l’équipe. On la doit au fait que Jon Odriozola a su lire la course avant même le départ (il garantissait que l’objectif à Vielha était d’obtenir le maillot jaune avec Egoi Martinez). On le doit au reste des coureurs de la formation qui, dès le départ, ont pris toutes les échappées. On le doit au fait qu’Alan Perez a sacrifié ses chances de victoire pour Egoi Martinez. Un cadeau pour tous. Le maillot jaune ne doit pas nous éblouir. Le leader et l’équipe la plus forte sur cette Vuelta, c’est Astana. Même si nous assumerons nos responsabilités en tant que porteurs du maillot, c’est eux qui doivent commander la Vuelta a España. Que chacun assume ses responsabilités.
Classement de la 9ème étape :
10ème MARTÍNEZ Egoi (0")
12ème PÉREZ Alan (52")
35ème ANTON Igor (6'42")
52ème ASTARLOZA Mikel
56ème PÉREZ Rubén
73ème TXURRUKA Amets
77ème VELASCO Ivan
101ème LANDALUZE Iñigo
148ème FERNANDEZ DE LARREA, Koldo (7'12")
Classement général :
1er MARTÍNEZ Egoi


10ème étape :
L'équipe Euskaltel Euskadi a affronté son premier jour avec Egoi Martinez en tête du classement général de la Vuelta a España avec responsabilité et a contrôlé le rythme de la journée en vue d’une arrivée au sprint. Elle a permi l’échappée de Matej Jurco (Milram) et a neutralisé l’échappée à moins de 15 km de l’arrivée. Dans le sprint massif, Koldo Fernandez de Larrea est arrivé 6e, avec une victoire de Sébastien Hinault (Crédit Agricole). L’étape s’était déroulée sur un parcours de 151,3 km, entre Sabiñanigo et Zaragoza.
Samuel Sanchez, médaille d’or aux JO de Pékin, rendra visite demain, mercredi 10 septembre, à ses co-équipiers engagés sur la Vuelta a España. Samu sera présent à l’arrivée de l’étape Calahorra - Burgos et passera la nuit avec Egoi, Igor, Mikel et compagnie pour leur transmettre ses encouragements. Le jour suivant, il coupera le ruban inaugural de la journée qui amènera le peloton à Suances. Après cela, Samuel partira pour le Tour de Pologne où il disputera l’épreuve de 7 jours en vue de la préparation des mondiaux de Varese.
Classement de la 10ème étape :
6ème FERNANDEZ DE LARREA Koldo (0")
32ème MARTÍNEZ Egoi
48ème ANTON Igor
85ème LANDALUZE Iñigo
106ème PÉREZ Rubén Euskaltel Euskadi à (14")
116ème ASTARLOZA Mikel Euskaltel Euskadi à (18")
125ème TXURRUKA Amets (45")
134ème PÉREZ Alan
154ème VELASCO Ivan (2'00)
Classement général :
1er MARTÍNEZ Egoi


11ème étape :
Oscar Freire (Rabobank) gagne au sprint la 11e étape de la Vuelta a España, disputée sur 178 km entre Calahorra et Burgos. Le sprinter d’Euskaltel Euskadi, Koldo Fernandez de Larrea, a participé au sprint, mais a du se contenter de la 6e place. Il n’est pas parvenu à bien se placer à l’abord des derniers mille mètres. Egoi Martinez a conservé son maillot jaune de la Vuelta a España une journée de plus. Il a pu profiter de son maillot dans une journée marquée par une échappée de Serafín Martínez (Xacobeo Galicia), José Antonio López (Andalucía Cajasur) et Andrey Grivko (Milram), un trio qui a été contrôlé par les équipes Lampre et Euskaltel Euskadi. Ivan Velasco a réalisé un grand travail en tête du peloton.
Classement de la 11ème étape :
6ème FERNANDEZ DE LARREA Koldo (0")
24ème PÉREZ, Rubén
31ème MARTÍNEZ, Egoi
36ème ANTON Igor
76ème LANDALUZE Iñigo
91ème ASTARLOZA Mikel
123ème PÉREZ Alan
127ème TXURRUKA Amets
158ème VELASCO Ivan (5'32")
Classement général :
1er MARTÍNEZ Egoi


12ème étape :
Paolo Bettini (Quick Step) remporte sa seconde victoire en cette 12e étape de la Vuelta a España, disputée sur 186 km, entre Burgos et Suances, sous des conditions météorologiques terribles, avec de la pluie et du froid. Le cycliste d’Euskaltel Euskadi Egoi Martinez a défendu son maillot jaune dans la difficile côte de Suances face à l’attaque d’Alberto Contador, et arrive ainsi au second jour de repos en tant que leader de la 63e édition de la Vuelta a España. Le kilomètre de montée où se trouvait l’arrivée a marqué les faibles différences entre les favoris. Le pire damné de la journée a été Alejandro Valverde (Caisse d’Epargne) qui a été décroché dans la monté du col du Caracol et qui est arrivé avec un retard supérieur à 3 minutes.
Le vendredi 12 septembre, le peloton profitera d’une seconde journée de repos. La course reprendra le samedi, entre San Vicente de la Barquera et le déjà mythique col asturien de l’Angliru (182 km).
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Dans une épreuve de 3 semaines, on paie cher n’importe quelle erreur ou mauvais placement en course. Quand un leader vient avec l’envie de disputer la Vuelta a España, il ne doit jamais descendre à la voiture de l’équipe, ni pour chercher de l’eau, ni pour donner des vêtements, ni pour se couvrir... Ce qui est arrivé à Alejandro Valverde en route vers Suances peut arriver en de rares occasions, mais aujourd’hui ça a été une d’elles. Le leader d’une telle formation doit être protégé. Protégé contre la chaleur, contre le froid, contre la déshydratation, contre le vent, contre les chutes... Il est la tête visible de chaque équipe et il doit toujours être entouré.
Valverde a commis une erreur monumentale qui porte préjudice à toute son équipe. Quand un leader fonctionne, comme Egoi Martinez ou Igor Anton, l’équipe marche merveilleusement bien. C’est ce que fait Euskaltel Euskadi. Toujours à sa place, bien positionnée, devant, protégeant Igor Anton et sans se laisser distraire une seule seconde. Je l’ai dit au début de la Vuelta : bien commencer dès le prologue de Granada pourrait nous amener loin, mais ce qui est sûr c’est que si on commence mal, il sera compliqué de retourner la situation. Maintenant nous arrivons dans les Asturies. S’il continue à pleuvoir comme dans l’étape d’aujourd’hui, les ascensions seront aussi décisives que les descentes. Il me revient à l’esprit la Vuelta a España 2005, où Roberto Heras, sans être plus fort que Denis Menchov dans les montées, a remporté la course dans une descente vertigineuse vers Pajares. Demain, c’est le repos, puis nous entrons dans le terrain décisif. Nous, nous devons continuer dans la même lignée, bien travailler et sans distraction. Ensuite, ce seront la route et les forces qui placeront chacun à sa place.
Classement de la 12ème étape :
6ème MARTÍNEZ Egoi (4’)
10ème ANTON Igor
18ème FERNANDEZ DE LARREA Koldo (16’’)
36ème PÉREZ Rubén (53’’)
38ème ASTARLOZA Mikel
47ème PÉREZ Alan (1'18")
63ème LANDALUZE Iñigo (3'23)
108ème VELASCO Ivan (6'59")
117ème TXURRUKA Amets (16'18")
Classement général :
1er MARTÍNEZ Egoi


13ème étape :
Alberto Contador (Astana) s’est imposé dans la 13e étape de la Vuelta a España, 210 km entre San Vicente de la Barquera et le col de l’Angliru, et il devient le nouevau leader de la course, prenant la relève du coureur d’Euskaltel Euskadi, Egoi Martinez. La journée a été marquée pour Euskaltel Euskadi par la chute d’Igor Anton dans la descente du col du Cordal, qui l’a forcée à abandonner la course. Selon les examens médicaux effectués à l’hôpital d’Oviendo, Igor souffre d’une fracture de la clavicule gauche et d’une fracture à la hanche.
Déclaration d’Igor Anton :
"C’est dommage ce qui m’est arrivé. Ma roue avant a dérapé dans un virage à gauche et je suis tombé. Je suis surtout triste pour l’équipe. Nous étions en train de réaliser une très bonne Vuelta et par malchance, tout tombe à l’eau. Je ne sais pas si j’aurais été avec Contador ou pas, maintenant ça n’a plus d’importance, ça n’a plus de sens. Ce que je veux, c’est envoyer un message d’encouragement à mes co-équipiers. Nous faisons une grande course et il faut continuer sur le même chemin. Maintenant, les plans vont un peu changer, mais nous avons fonctionné comme un bloc et il faut continuer ainsi. Je veux remercier tous mes co-équipier du soutien qu’ils m’ont apporté en course et c’est la meilleure récompense que je puisse avoir. Je suis convaincu que nous allons continuer à jouer les premiers rôles".
Déclarations d’Egoi Martinez :
"La perte du maillot jaune était attendue dans une journée si dure, parce que l’Angliru a des pentes très fortes et pour un grand comme moi, ça ne convient pas. Mais j’avais de l’espoir pour mon co-équipier Igor Anton qui devait très bien passer parce qu’il est léger, il était motivé et il avait un gros moral. J’étais à côté de lui quand je l’ai vu tomber et se casser la clavicule. Ca nous a tous beaucoup affectés parce qu’il ne pouvait pas continuer la course alors qu’il était notre leader sur cette Vuelta. C’est dans u virage à gauche, il s’est rapproché du parapet et il est tombé. Un comme comme ça, sec, c’est mortel pour la clavicule. Il a eu de la chance parce qu’il avait bien le casque et ça l’a protégé d’un coup qui aurait pu être très dangereux.
Nous sommes triste parce que nos espoirs se sont envolés, évidement, nous ne comptions pas perdre notre leader, Igor Anton, d’autant qu’il était phénoménal, et cette chute dans la descente du col du Cordal lui a cassé la clavicule. Nous restons sans leader et sans espoir de podium.
Maintenant, le reste de l’équipe devra changer ses plans et chercher d’autres objectifs de victoire d’étape, même si avoir été le leader ces quelques jours a été très beau pour moi et très important pour l’équipe. C’était la première fois que nous y parvenions dans une grande course."
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Nous sommes tristes de la perte de notre leader, mais nous sommes optimistes face au futur parce que nous avons un grand coureur dans notre équipe. Un cycliste de 25 ans qui, dans la 63e édition de la Vuelta a España était sur le point de passer un cap dans sa carrière professionnelle. Je suis convaincu qu’il allait se battre pour la victoire à l’Angliru et pour la victoire finale à Madrid. Mais ainsi est le destin. Sans prendre de risques, dans une descente compliquée, tout le travail accompli pendant des mois pour arriver bien sur cette course s’est effondré.
Nous devons être optimistes parce que le cyclisme basque a un futur prometteur. Nous avons parmi nous un coureur qui va nous procurer beaucoup de joie, et même si ce n’est pas aujourd’hui, les chances ne manqueront pas. Quand survient une imprévu de ce genre, la plus grande difficulté est de changer la mentalité d’un groupe qui s’était beaucoup identifié au travail qu’il accomplissait. Remonter le courage des co-équipier d’Igor Anton est le premier objectif.
Notre obligation est de continuer à chercher une victoire d’étape et continuer notre travail d’équipe. Euskaltel Euskadi a Egoi Martinez en 8e position au général. Koldo Fernandez de Larrea tentera sa chance dans les arrivée massives. Les autres coureurs sont des guerriers et je suis convaincu qu’ils donneront le meilleur d’eux-mêmes.
Pour le reste, je n’ai pas grand chose à dire. A l’Angliru, celui qui a gagné est celui qui était attendu. Second et troisième, on pouvait le supposer. Il n’y a pas eu de surprise. La surprise, la grande surprise, c’est que nous soyons tombés.
Classement de la 13ème étape :
23ème Egoi Martinez (7'05")
25ème Amets Txurruka
29ème Ruben Perez (8'11")
71ème Mikel Astarloza (15'48")
72ème Ivan Velasco
76ème Iñigo Landaluze (16'33")
80ème Alan Perez (17'11")
116ème Koldo Fernandez De Larrea (19'57")
Abandon sur chute : Igor ANTON

14ème étape :
Alberto Contador (Astana) s’est imposé dans la 14e étape de la Vuelta a España, disputée sur 158 km entre Oviedo et la station de ski de Fuentes de Invierno (Col San Isidro, 1e Cat). Euskaltel Euskadi a joué les premiers rôles avec Iñigo Landaluze et Ivan Velasco. Le premier faisait partie de l’échappée du jour, alors que le second a attaqué à 6 km de l’arrivée en vue de la victoire d’étape. En plus, Egoi Martinez a défendu sa 8e place au général. Après l’abandon d’Igor Anton sur chute, la formation de Miguel Madariaga ne renonce pas à son rôle protagoniste en course.
Déclarations d’Iñigo Landaluze :
"Après la déception d’hier, c’est clair que nous devons réagir et nous l’avons fait dans l’étape d’aujourd’hui. Nous sommes entrés dans l’échappée du jour, je pense que c’était un groupe avec des gens importants, mais la Caisse d’Epargne a roulé très fort derrière et ne nous a pas laissé créer le trou. Nous avons forcé au maximum jusqu’à la dernière montée, mais une fois qu’ils nous ont repris, je suis monté jusqu’à Fuentes de Invierno à mon rythme. Il faudra tenter notre chance dans les futures journées, la Vuelta ne finit pas avant Madrid et nous devons lutter pour une victoire".
Déclarations d’Ivan Velasco :
"Je me suis senti bien et il fallait tenter sa chance. Je savais que ce serait difficile, la Caisse d’Epargne a beaucoup contrôlé la course et il était difficile de sortir. Nous avons été très vite toute la journée, mais j’avais des forces et quand la course a commencé à bouger dans San Isidro, je me suis décidé. Nous devons chercher une victoire d’étape dans la Vuelta et la manière de l’obtenir c’est d’attaquer. Dans les étapes de montagne, nous ne pouvons pas attendre le final, quand tout les costauds bougent nous n’avons pas beaucoup de chances. Nous devons essayer avec des échappées ou à des moments déterminés, si ce n’est pas impossible. Pour les sprints, nous avons Koldo qui est très bien et qui nous donnera une grande joie".
Déclarations d’Igor Gonzalez de Galdeano :
"Pour l’équipe, l’abandon d’Igor Anton a été un coup de maillet terrible, mais aujourd’hui nous sommes bien partis en course. C’est dommage de nous retrouver sans le leader parce qu’il était très bien et en plus, c’est un bon gamin qui sait faire équipe. Quand il était dans son meilleur moment, il a subit cet accident. Notre hôtel hier était un enterrement, mais il faut voir le positif et penser qu’Igor a 25 ans et qu’il restera avec nous l’an prochain".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
J’ai été surpris ce week-end. Ca faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de public sur la Vuelta a España. Ces jours-ci ont eu lieu les fêtes d’Oviedo et peut-être que ça a augmenté l’assistance. Aux départ de San Vicente de la Barquera et Oviedo il y a eu beaucoup de monde, je me risquerais à une comparaison avec la course reine du cyclisme, le Tour de France. Ces deux villes avaient tous les ingrédients pour simuler un départ de la Grande Boucle : d’excellents coureurs, le soleil, une ambiance festive...Dans l’ascension de l’Angliru aussi il y avait beaucoup d’animation. Moi, je n’ai pas pu le voir, mais les coureurs de l’équipe me l’ont raconté. J’en ai parlé avec Egoi, Amets, Mikel et compagnie après le diner. Même si il leur semble que l’Angliru est un col très dur, en voyant la masse des supporters, il m’ont dit que ça valait la peine de monter le colosse des Asturies. Si le public répond, l’effort mérite la peine. En général, j’ai l’impression que cette année la Vuelta a España a fait un bon qualitatif. Pas seulement pour son leader, Alberto Contador, le meilleur coureur du monde, mais aussi parce que la participation a amélioré toutes les attentes. Lisez le palmarès des victoires de cette édition et vous verrez : Bettini, Boonen, Valverde, Freire, Contador... En plus, toutes les équipes présentes donnent beaucoup pour apporter de la compétitivité en course. En ce qui concerne Euskaltel Euskadi, je suis content du travail de l’équipe. Ils ont su surpasser le choc de la chute de notre leader Igor Anton et ils ont été très actif sur la route de Fuentes de Invierno. Iñigo Landaluze était dans l’échappée, Ivan Velasco a tenté sa chance dans la dernière ascension et avec Alan Perez, il a accompagné Egoi Martinez pour qu’il conserve la 8e place au général. Notre objectif jusqu’à Madrid sera de remporter une victoire d’étape. Dans les arrivée avec possibilité de sprint massif nous nous dévouerons pour Koldo Fernandez de Larrea. Dans les étapes pour aventuriers nous devons être dans les échappées pour avoir des chances de triomphe.
Classement de la 14ème étape :
14ème PÉREZ Alan (1'40")
15ème MARTÍNEZ Egoi
17ème VELASCO Ivan (1'52")
39ème ASTARLOZA Mikel (5'33")
52ème TXURRUKA Amets (9'13")
62ème PÉREZ Rubén (10'58")
129ème FERNÁNDEZ DE LARREA Koldo (17'31")
130ème LANDALUZE Iñigo

15ème étape :
David García (Xacobeo Galicia) a remporté la victoire dans la 15e étape de la Vuelta a España, disputée sur 202 km entre Cudillero et Ponferrada. Garcia faisait partie d’une échappée de 17 coureurs, un groupe qui perdu des unités jusqu’à ce qu’il se présente en solitaire sur la ligne d’arrivée. Euskaltel Euskadi a intégré Mikel Astarloza, qui finalement est arrivé 5e, à 36’’ du vainqueur. Au général, il ne s’est pas produit de changement et Alberto Contador (Astana) reste leader. Le cycliste d’Euskaltel Euskadi, Egoi Martinez, maillot jaune de la Vuelta pendant 4 jours, garde sa 8e place.
Déclarations de Mikel Astarloza :
"Ca a été très dur de former l’échappée. Dans la première heure de course nous avons parcouru plus de 50 km, et c’était sur un terrain très escarpé. Il y a eu beaucoup de tentatives et dans chacune d’elles nous avons mis quelqu’un de l’équipe. Au final, j’ai réussi à entrer dans le groupe de 17 coureurs dans lequel il y avait pas mal de lièvres. Nous avons roulé très fort et nous avons creusé le trou pour nous disputer la victoire. La côte dans la partie finale était assez dure, mais les membres de l’encadrement de l’équipe qui étaient devant nous avaient prévenu. Il y aura d’autres occasions et il faudra les saisir. Jusqu’à samedi nous roulions pour Igor et le maillot jaune d’Egoi. Cette semaine, les plans sont différents. Pour les arrivées massives nous avons Koldo, et le reste des étapes il faudra s’infiltrer dans les échappées, c’est le chemin pour obtenir une victoire, qui est l’objectif de l’équipe d’ici à Madrid. Quant aux rumeurs de signature de Samuel Sanchez, je pense qu’il faut attendre qu’il y ait quelque chose d’officiel et garder une attitude respectueuse sur ce sujet".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Quand un coureur se présente devant une étape comme celle d’aujourd’hui, entre Cudillero et Ponferrada, dans laquelle il y a de sérieuses possibilités que l’échappée aille au bout, il est face à un double défi, deux difficultés. La première, je les prends chronologiquement, est de prendre la bonne échappée, entrer dans le groupe décisif. Le problème est que tout le monde veut faire la même chose, et ça prend plusieurs kilomètres avant de se former. Habituellement c’est une cinquantaine de kilomètres d’attaques et de contre-attaques, cinquante kilomètres qui se parcourent à une vitesse vertigineuse. N’importe quelle accélération peut être la bonne.
Une fois qu’on a réussi à entrer dans l’échappée, qui d’habitude se crée dans le passage le plus dur, où les jambes sont les plus douloureuses et après le démarrage d’un grand coureur, arrive le dilemme suivant : Comment faire pour gagner ? Plus s’approche la banderole d’arrivée, plus le cycliste commence à devenir plus nerveux et la tête se cesse de tourner à la recherche d’une réponse qui n’existe pas. J’attaque de loin ? J’attends ? Je surveille celui-là ou celui-ci ?... Ouf ! Que c’est difficile ! Mikel Astarloza était aujourd’hui dans cette situation, il a du chercher la solution à ces deux problèmes. D’abord, il l’a cherché et a pris la bonne échappée. Mais la seconde question est restée en l’air, pour peu de chose... Mikel a été très près de revenir à la hauteur des 4 coureurs qui se sont disputé la victoire, mais il a du se contenter de la 5e place.
Quant à la course, nous avons vu qu’Alberto Contador aussi peut tomber, heureusement sans complications. Demain et après-demain, nous chercherons l’arrivée massive avec Koldo Fernandez de Larrea. Il faudra travailler.
Classement de la 15ème étape :
5ème ASTARLOZA Mikel (36’’)
24ème MARTÍNEZ Egoi (14'23")
31ème PÉREZ Rubén
38ème VELASCO Ivan
82ème TXURRUKA Amets (16'20")
127ème LANDALUZE Iñigo (22'53")
128ème PÉREZ Alan
129ème FERNANDEZ DE LARREA

16ème étape :
Tom Boonen (Quick Step) remporte au sprint sa seconde victoire devant Filippo Pozzato (Liquigas) et Heinrich Haussler (Gerolsteiner), dans la 16e étape de la Vuelta a España, disputée entre Ponferrada et Zamora, sur 186 km. Le sprinter d’Euskaltel Euskadi, Koldo Fernandez de Larrea, a lutté pour la victoire et n’obtient que la 6e place suite à un incident. Le coureur basque a perdu plus de vingt places dans le peloton en partant dans une voie secondaire pendant 5àà mètres, à 2 km de l’arrivée. Le peloton roulait sur la voie principale et Koldo a perdu beaucoup de terrain avant le dernier kilomètre, ce qui l’a pénalisé pour le sprint final.
Déclarations de Koldo Fernández de Larrea :
"Ca a été une étape tranquille, nous sortions de plusieurs jours difficiles et aujourd’hui, ça allait plus calmement. Je n’avais pas de bonnes jambes pour le final, je ne sais pas si c’est du au rythme lent et à la grosse accélération à la fin, ce qui est sûr c’est que je n’avais pas de bonnes sensations. Quand j’ai commencé à m’y mettre et nous étions près de la ligne d’arrivée, je suis sorti dans une voie latérale et j’ai perdu des places. Pour gagner dans la Vuelta on ne peut pas commettre la moindre erreur, ou on fait tout bien ou c’est impossible. Il reste encore deux possibilités et je vais essayer de gagner une étape".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano
Il y a des jours où la tension dans la voiture de l’équipe est terrible. Les causes sont variées : on peut être en train de jouer la victoire d’étape, il y a du vent de côté et le risque d’évantail est élevé, sur le tracé apparait une côté très dure dans le final, c’est la journée reine avec 4 cols de 1e catégorie, il commence à pleuvoir et la route est trempée... Mais dans d’autres occasions, comme par exemple aujourd’hui, l’ennui se saisi du véhicule et de ses occupants.
Les coureurs ont pris l’étape entre Ponferrada et Zamora avec tranquilité. Il était clair que les sprinters allaient entrer en jeu et qu’ils ne laisseraient pas passer leur chance. Du coup, le cycliste se dit "Attaquer ? Pour quoi faire ? Il vont me reprendre". Et chacun garde des forces pour une occasion qui pourra être plus fructueuse. Normalement, à ce moment de la Vuelta, les échappées qui se forment ont toujours l’idée d’arriver, pas avec l’intention de prendre le maillot comme ça arrive parfois dans la première semaine de course. C’est là qu’on a de grandes échappées avec plus de 10 coureurs. Des aventures avec 5 ou moins de participants ont peu de chances d’arriver. Dans ces situations, les équipes de sprinters parlent entre elles et se mettent d’accord pour mettre chacune 2 cyclistes en tête du peloton, pour marquer le rythme. Ainsi, ils neutralisent l’échappée avec un minimum de dégâts. Aujourd’hui, nous avions tous ces ingrédients et l’étape a été longue et tranquille. Euskaltel Euskadi continue sans parvenir à décrocher une victoire. Nous essayons, les idées sont claires, mais un jour pour un mauvais placement, un autre pour de mauvaises sensations, un autre jour parce qu’on est enfermé, et aujourd’hui pour s’être trompé de route, cette victoire ne vient pas. Demain, tous recommencerons à tenter notre chance à Valladolid. La consigne est claire, toute l’équipe pour Koldo. S’il gagne, et il en est capable, ce sera notre exploit.
Classement de la 16ème étape :
6ème FERNANDEZ DE LARREA Koldo (0")
20ème MARTÍNEZ Egoi Euskaltel
39ème PÉREZ MORENO Rubén
78ème PÉREZ Alan (20")
88ème VELASCO Ivan (27")
134ème LANDALUZE Iñigo Euskaltel Euskadi à (2'01")
135ème TXURRUKA Amets
142ème ASTARLOZA Mikel Euskaltel Euskadi à (3'31)

17ème étape :
Wouter Weylandt (Quick Step) s’est imposé dans la 17e étape de la Vuelta a España, 148,2 km entre Zamora et Valladolid. Le sprinter d’Euskaltel Euskadi, Koldo Fernandez de Larrea, a participé au sprint final et s’est classé 4e. Euskaltel Euskadi a été l’équipe qui a contrôlé et neutralisé l’échappée du jour, composée de Pedro Horrillo (Rabobank) et Jose Ruiz Sánchez (Andalucía Cajasur), mais le sprinter basque n’a pas réussi à couronner ce travail.
Déclarations de Koldo Fernández de Larrea :
"Je suis passé à deux doigts une fois de plus. L’équipe a réalisé un grand travail pendant toute l’étape, nous avons contrôlé les fugitifs et j’ai pris le dernier virage en 3e position. J’ai démarré mon sprint à ma distance, mais je n’ai pas pu remonter. A Burgos et Zaragoza j’avais raté mon placement et aujourd’hui je crois que ce sont les forces qui m’ont manqué, je ne me suis pas senti aussi bien que les jours précédents. Maintenant il reste l’étape de Madrid pour disputer la victoire au sprint. Je continue à avoir confiance en mes possibilités, chaque fois c’est plus difficile, mais je lutterai jusqu’à la fin".
Déclarations de Jon Odriozola, directeur sportif :
" L’équipe a été à sa place et nous continuons à lutter pour obtenir une victoire d’étape. Malgré l’absence d’Igor Anton, nous montrons un très bon niveau. Nous avons toujours un représentant dans l’échappée dans les étapes qui se décident par cette voie, et quand l’option est le sprint, nous appuyons Koldo à fond et nous assumons la responsabilité de la course, comme on l’a vu aujourd’hui. Le comportement des coureurs est très bon et peut-être nous manque-t-il un peu de chance. Nous, nous faisons ce que nous devons faire et nous faisons belle figure. Il nous reste encore des jours avant l’arrivée à Madrid, même si leur nombre réduit à chaque fois".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano
L’étape de Zamora à Valladolid m’a fait ressentir une énorme satisfaction en tant que secrétaire technique d’Euskaltel Euskadi. Aujourd’hui, je suis très fier du travail réalisé pas les coureurs de l’équipe. Une équipe dans laquelle, peu à peu mais de façon constante, se forment des leaders dans les différents terrains que comprend le cyclisme. Samuel Sanchez, Igor Anton et Koldo Fernandez de Larrea sont un bon exemple de cela. L’équipe s’est adaptée aux caractéristiques de chaque coureur et de chaque tracé. Cette conversion n’est pas facile. Il est évident que Quick-Step se centre sur les sprints. Contador est le centre d’Astana. Euskaltel Euskadi a surmonté l’absence d’un grand grimpeur comme Igor Anton pour se centrer sur un sprinter. C’est un aspect à valoriser à sa juste valeur. Dans une arrivée massive, il n’y a pas que les forces du lanceur ou de l’équipe en elle-même qui comptent. Il est nécessaire de prendre des risques, de défendre la position face aux coups de coudes et aux cris, en définitive, il faut tout donner pour un co-équipier. A Valladolid, ils l’ont tous fait. De Amets Txurruka, avec la difficulté que représente ce genre de travail pour lui, jusqu’à Mikel Astarloza qui a été le dernier à lancer Koldo jusqu’à l’arrivée. Il est clair que l’objectif principal n’a pas été atteint, Koldo n’a pas pu gagner, mais enfin j’ai vu le sprinter basque bien faire les choses, de manière ordonnée, et disputer un sprint pour de vrai. Il n’y a pas d’excuses, les autres étaient plus forts. Mais je sais clairement que sans travail bien fait, il n’y aura pas de récompense. C’est sûr que malgré le travail bien fait, je dirais même très bien fait, nous n’avons pas réussi quand-même. Mais j’insiste, Miguel Madariaga, Jon Odriozola, Gorka Gerrikagoitia et moi, nous sommes très satisfaits du travail réalisé
Classement de la 17ème étape :
4ème FERNÁNDEZ DE LARREA Koldo (0")
27ème PÉREZ Rubén Euskaltel Euskadi m.t.
30ème MARTÍNEZ Egoi Euskaltel Euskadi m.t.
66ème LANDALUZE Iñigo Euskaltel Euskadi m.t.
84ème PÉREZ Alan Euskaltel Euskadi m.t.
115ème ASTARLOZA Mikel (26")
116ème VELASCO Ivan (29")
124ème TXURRUKA Amets (1'22")

18ème étape :
Imanol Erviti (Caisse d’Epargne) remporte, devant ses compagnons d’échappée, la 18e étape de la Vuelta a España, disputée sur 167,4 km entre Valladolid et Las Rozas. Erviti faisait partie d’une échappée de 18 coureurs, parmi lesquels Euskaltel Euskadi comptait 2 représentants, Alan Perez et Iñigo Landaluze. Les 30 derniers kilomètres ont été le théâtre d’attaques et de contre-attaques incessantes. Alan Perez a tenté de surprendre à 23 km de l’arrivée, mais n’a pas réussi à creuser le trou et finalement, il a passé la ligne en 15e position. Au classement général, Alberto Contador (Astana) garde le maillot de leader et Egoi Martinez est toujours le premier coureur orange, en 8e position.
Déclarations d’Alan Pérez :
"En fait, je suis ennuyé. J’avais de bonnes jambes et je pensais pouvoir me battre pour la victoire et réussir pour l’équipe ce que nous méritons : nous luttons beaucoup pour une victoire d’étape. Nous étions assez nombreux dans l’échappée et dans ces cas là, il faut avoir pas mal de forces et de la chance. Au début je marchais bien, mais je n’ai pas eu beaucoup de chance par la suite. J’ai attaqué à 23 km de l’arrivée, pour voir si le groupe allait hésiter pour que je puisse les surprendre, mais ça ne s’est pas passé comme ça. Après, avec tant de monde, la question était de choisir deux ou trois roues à suivre. J’ai surveillé Bettini, Kroon et Van Avermaet, mais la course s’est décidé autrement. Peut-être qu’avec l’attaque, j’ai perdu des forces qui m’ont manqué à la fin, mais c’est inutile d’y revenir. Sinon, j’en profite pour féliciter mon "compatriote" Imanol Erviti, je me réjouis du fait que ce soit un navarrais qui ait gagné l’étape".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Une étape comme celle qui ralliait Valladolid à Las Rozas peut être commentée en bien des points. Le premier pourrait être que quand une échappée tarde à se former et qu’on roule à une moyenne supérieure à 50 km/h dans la première partie de course, il est très clair que l’échappée qui se crée est composée de coureurs forts, avec un certain statut dans le peloton. Dans l’aventure d’aujourd’hui, il y avait des noms comme Paolo Bettini, Karsten Kroon ou Chente Garcia Acosta. Des coureurs vétérans, avec l’expérience nécessaire pour tenter de gagner, avec un palmarès brillant et des victoire de marque. Dans ce groupe, il y avait Iñigo Landaluze et Alan Perez. C’était une bonne satisfaction pour Euskaltel Euskadi. Les kilomètres passaient et depuis la voiture, nous voyions qu’Alan était bien et que, pourquoi pas, vu que la vigilance de tous se portait sur Bettini et les autres noms importants, nous pourrions opter pour la victoire. Et nous avons commencé à rêver. Dans la voiture, on pense "qu’on soit tranquille, qu’on attende...". Les équipes CSC, Caisse d’Epargne et Crédit Agricole aussi avaient deux coureurs dans l’échappée, comme nous. S’il se produisait des attaques, et s’ils n’étaient pas représentés, ils devraient prendre leurs responsabilités...Mais Alan est devenu nerveux et a été le premier à attaquer parmi les vainqueurs possibles, à plus de 22 km de l’arrivée. Non ! CSC et Caisse d’Epargne ont mis sa tentative à bas assez facilement. Une balle gâchée, perdue, quand à ce moment de la course on n’en a plus beaucoup. Il nous a manqué de l’expérience pour attendre le moment adéquat et jouer avec plus de possibilités. Oui, nous avons appris une leçon de plus.
Classement de la 18ème étape :
15ème PÉREZ Alan (34")
17ème LANDALUZE Iñigo (2'25")
22ème FERNÁNDEZ DE LARREA Koldo (7'29")
43ème MARTÍNEZ Egoi
50ème PÉREZ Rubén
79ème TXURRUKA, Amets (7'29")
89ème VELASCO Ivan (7'40")
96ème ASTARLOZA Mikel (7'44")

19ème étape :
David Arroyo (Caisse d’Epargne) en remporté en solitaire la 19e étape de la Vuelta a España, disputée sur 145,5 km entre Las Rozas et Segovia, avec les cols de Navacerrada (1e Cat) et Navafria (1e Cat) à mi-parcours. La journée a été marquée par une échappée de 12 coureurs, parmi lesquels Euskaltel Euskadi avait 2 représentants, Ivan Velasco et Ruben Perez qui finalement a été 8e à l’arrivée. Les premiers au général se sont attaqués dans la montée de Navafria, mais Alberto Contador (Astana) a défendu sans problème le maillot jaune. Le cycliste d’Euskaltel Euskadi, Egoi Martinez, occupe la 8e place au classement général et il tentera de défendre cette place demain dans la chrono-escalade de Navacerrada, sur 17,1 km.
Déclarations d’Ivan Velasco :
"L’équipe encore une fois est à sa place, nous avons été une fois de plus présents dans l’échappée. Il s’est créé un groupe de 12 coureurs où nous étions, Ruben et moi. Nous nous sommes assez bien entendus, mais derrière la Caisse d’Epargne avait beaucoup d’intérêts à contrôler et ils ne nous ont pas donné beaucoup de marge. Nos chances de victoire, c’était de loin et nous avons essayé, mais ça n’a pas été possible. Je me suis senti assez bien pendant toute la Vuelta et j’ai essayé d’en profiter, mais remporter une étape est très compliqué".
Déclarations d’Egoi Martinez :
"Demain, c’est la chrono-escalade, j’essaierai de défendre la 8e place. C’est le dernier examen et j’aimerais terminer parmi les premiers, mais il arrivera ce qui arrivera et je partirai content de cette Vuelta. J’ai été maillot jaune pendant 4 jours et ça c’est inoubliable. Ce qui est dommage, c’est la chute d’Igor Anton qui, s’il n’était pas tombé, aurait été avec les meilleurs de la course et aurait réalisé une grande Vuelta a España. Je pense que l’équipe a répondu après l’accident d’Igor et tous les jours nous avons été protagonistes, bien dans les échappées, bien pour préparer le sprint de Koldo Fernandez de Larrea".
Déclarations de Jon Odriozola, directeur sportif :
"Nous sommes à nouveau à notre place et nous avons un comportement excellent, mais la victoire nous résiste. L’équipe a fait face tous les jours et je pense que nous aurions mérité une meilleure récompense, vu l’effort réalisé. Maintenant il ne reste plus beaucoup de possibilités, mais j’espère ne pas repartir bredouille de la Vuelta. Que nous obtenions ou pas une victoire, je partirai très satisfait du travail accompli".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
L’étape qui allait de Las Rozas à Segovia n’a pas présenté d’excessives complications pour les leaders de la course. C’est une journée au cours de laquelle ils ont sûrement passé pas mal de temps à penser à la chrono-escalade de Navacerrada. Un jour compliqué pour la logistique d’une équipe. Avant une journée comme celle de demain, 17 km de lutte contre le chrono, la première chose à faire est un planning qui serve de guide pour toutes les composantes de la formation. On résive les heures de départ des coureurs et en fonction de cela on met en place toute l’expédition. 4 heures avant le début de la course, un mécanicien et un masseur amènent l’autobus de passagers au départ avec les vélos de contre la montre. L’objectif d’être sur place si longtemps à l’avance est de pouvoir choisir le meilleur endroit pour stationner le véhicule, c’est à dire, le plus près possible de la rampe de lancement et à l’ombre. A l’heure de l’échauffement, avoir ces deux facteurs s’apprécie. Toujours le matin, trois coureurs de l’équipe reconnaissent le parcours à vélo. Ils roulent approximativement une heure et ainsi, ils se font une idée de ce qui les attend. Ils reviennent à l’hôtel et partagent leur expérience avec le reste de l’équipe. En fonction de l’heure de départ, chaque cycliste déjeune avec quelque chose de léger à l’hôtel, trois heures avant son tour sur la rampe de lancement. Les voitures de l’équipe sortiront de l’hôtel avec un mécanicien, un masseur et deux coureurs, de façon ordonnée jusqu’à arriver à Egoi Martinez, 8e au général et dernier cycliste d’Euskaltel Euskadi à partir. Ce sera une heure et demi avant la course. Arrivés à l’autobus, ils se changeront tranquillement et descendront pour un échauffement de 45 minutes avant le ’top’. Un échauffement spécifique pour les chrono-escalades qui tentera d’éviter la douleur initiale aux jambes.
Quant au résultat, je pense qu’il n’y aura pas de surprise. Contador premier, Leipheimer second et troisième, Sastre. Un scénario qui était déjà écrit à Granada, sans surprise.
Classement de la 19ème étape :
8ème PÉREZ Rubén (11")
21ème MARTÍNEZ Egoi
36ème VELASCO Ivan (26")
53ème TXURRUKA Amets(1'34")
54ème LANDALUZE Iñigo
57ème ASTARLOZA Mikel (1'58")
125ème PÉREZ Alan (20'05")
128ème FERNÁNDEZ DE LARREA Koldo (20'05")

20ème étape :
21ème étape :
Alberto Contador (Astana) remporte la victoire finale de la 63e édition de la Vuelta a España, accompagné sur le podium par son co-équipier Levy Leipheimer et par Carlos Sastre (CSC). Euskaltel Euskadi termine avec un de ses coureurs, Egoi Martinez, en 9e position, à 10:57 du vainqueur. En plus de cela, il a porté pendant 4 jours le maillot jaune grâce à un grand travail d’équipe. C’est un fait historique pour l’équipe professionnelle de la Fondation Euskadi. Dans la dernière journée, disputée sur 120 km entre San Sebastian de los Reyes et Madrid, la victoire au sprint a été pour Matti Breschel (CSC), avec le sprinter basque d’Euskaltel Euskadi, Koldo Fernandez de Larrea, en 4e position. Par équipes, les hommes de Miguel Madariaga ont réalisé une grande course et terminent à la 3e place, à seulement 55 secondes de la seconde position.
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Au final, c’est le principal favori qui remporte la 63e édition de la Vuelta a España et ce n’est personne d’autre qu’Alberto Contador. Et sauf l’erreur de Valverde qui lui a couté le podium, l’épreuve s’est déroulée comme prévu. Contador ne s’est pas contenté d’avoir des rivaux dans les autres équipes, mais aussi dans la sienne, Leipheimer a failli lui enlever le maillot jaune si les bonifications n’étaient pas entré en jeu. De toute façon, j’ai vu un Contador qui n’était pas aussi fort que sur le Giro 2008 ou sur le Tour de Franc 2007. C’est très difficile d’être à un haut niveau sur les 3 grands tours. Mais c’est quand-même un grand champion et il méritait cette Vuelta. Malgré les critiques sur sa façon de courir, et parce qu’il laisse peu de faveurs, je crois qu’il a fait ce qu’il devait faire. Je veux aussi mettre en avant Carlos Satre qui, après avoir gagné le dernier Tour de France, est venu à la Vuelta et a obtenu une place sur le podium. Il a son mérite.
En ce qui concerne Euskaltel Euskadi, nous avons réussi à être leaders de la course après une trajectoire de 15 ans. Au cours des 3 dernières saisons nous avons vécu trois moments très importants pour nous : le podium de Samuel Sanchez l’année dernière, la médaille d’or qu’il a remporté aux Jeux Olympiques de Pékin et le maillot jaune de cette année sur la Vuelta.
La seule chose qui nous a manqué, c’est une victoire. C’est le seul "mais" qu’on puisse imputer à l’équipe. Mais nous continuerons à la chercher. Koldo Fernandez de Larrea est une de nos options, nous croyons qu’il est capable de l’obtenir, mais il lui manque la confiance. Toutefois, c’est notre pari et avec le temps nous le verrons gagner des courses importantes.
Classement de la 21ème étape :
4ème Koldo Fernandez De Larrea (0")
23ème Egoi Martinez
28ème Alan Perez
34ème Ruben Perez
95ème Iñigo Landaluze
98ème Mikel Astarloza
102ème Amets Txurruka
103ème Ivan Velasco

Classement général final :
9ème Egoi Martinez (10'57")
28ème Mikel Astarloza (45'14)
41ème Ruben Perez (58'40")
45ème Amets Txurruka (1h05'52")
51ème Ivan Velasco (1h12'10")
63ème Iñigo Landaluze (1h30'15")
69ème Alan Perez (1h35'03")
94ème Koldo Fernandez De Larrea (2h09'33")


Classement par équipe :
3ème

Classement par points :
5ème Koldo FERNANDEZ de LARREA (88 pts)
26ème Egoï MARTINEZ (27 pts)
44ème Ruben PEREZ (13 pts)
48ème mikel ASTARLOZA (12 pts)

Classement de la Montagne :
9ème Inigo LANDALUZE (46 pts)
27ème Egoï MARTINEZ (14 pts)
37ème Alan PEREZ (10pts)
54ème Amets TXURRUKA (5 pts)
68ème Ruben PEREZ (2 pts)
71ème Mikel ASTAROZA (1 pt)

Classement du Combiné :
11ème Egoï MARTINEZ
33ème Mikel ASTARLOZA